Grandmother’s Healing Haka, rencontre avec deux âmes-médecine qui dansent entre les mondes

Grand mother Healing Haka
Grand mother Healing Haka

Une rencontre au-delà des frontières

C’est dans l’intimité d’une lignée que démarre l’histoire d’Ojasvin, homme maori néo-zélandais, a pris racine il y a 25 ans, lorsqu’il co-écrit, il y a 25 ans, avec sa grand-mère, un haka pas comme les autres : un haka de guérison, sacré, vivant, visionnaire.

Ce chant dansé n’est pas une performance, mais une prière en mouvement, une parole offerte aux ancêtres, à la Terre, aux générations futures.

Et puis, dans le fil des synchronicités, entre deux continents, est apparue Waimaania, femme européenne d’Allemagne, initiée à l’eurythmie et aux danses sacrées. Leur rencontre fut un fusion d’âmes. Ensemble, ils ont co-créé le Grandmother’s Healing Haka, un chemin de transformation profonde qui se vit dans le corps, le cœur et l’esprit.


🔥 Le haka : entre tradition guerrière et guérison spirituelle

Le haka, tel qu’on le connaît dans les médias, est souvent résumé à un chant de guerre impressionnant, crié avec force et intensité. Mais cette vision est réductrice. Pour Ojasvin, le haka est avant tout une prière sacrée, un acte d’alignement, de reliance, de reconnaissance.

« Ce n’est pas un exutoire de colère. Ce n’est pas un défouloir. Le haka est une manière d’honorer la vie dans tous ses aspects : une naissance, un deuil, un mariage, un appel. »

C’est pour cette raison qu’ils ont créé le Healing Haka : afin de réconcilier le feu intérieur avec la douceur du cœur, pour incarner une spiritualité ancrée, loin des dogmes, près du vivant.


🤲 Une spiritualité incarnée, vivante, exigeante

Ce que Waimaania et Ojasvin transmettent n’est pas théorique. Il ne s’agit pas de réciter des mantras, ni de reproduire une chorégraphie. Le Healing Haka se vit, s’incarne, se traverse.

Lors de leurs formations les participants apprennent à :

  • ressentir leur ancrage à la Terre-Mère,

  • éveiller leur mémoire ancestrale,

  • libérer leur voix et leur corps,

  • honorer leur lignée,

  • retrouver une discipline spirituelle simple mais profonde : prière, respiration, centrage.

« On ne garde pas la vibration d’un séminaire si on ne pratique pas. C’est comme une langue : il faut la parler chaque jour. »


🌗 Masculin et féminin : une danse sacrée

Une part essentielle du Healing Haka réside dans la reconnaissance des polarités sacrées. Ce n’est pas un enseignement genré au sens social ou politique, mais un rappel des rôles énergétiques.

Dans la tradition maorie, les hommes et les femmes ont des rôles distincts sur le marae (lieu sacré) : l’un appelle, l’autre parle ; l’un incarne le feu, l’autre l’eau. Ces rôles ne sont pas des limitations, mais des balises pour que l’énergie circule avec clarté.

« Aujourd’hui, dans la société moderne, tout est confus. Plus personne ne sait où est sa place. Tout le monde cherche. Mais quand tu sais où tu te tiens, tu peux canaliser ta force. »


🌿 Une transmission vivante

Waimaania le dit clairement : elle ne se prend pas pour une « blanche qui enseigne le haka ». Elle honore la tradition, elle s’est mariée dans cette culture, a reçu l’accord des anciens, vit avec eux, les écoute et continue d’apprendre chaque jour.

C’est l’un des fondements de leur approche : ne jamais s’approprier une culture, mais l’incarner dans le respect, l’écoute et la responsabilité. Ce qui compte, c’est l’intention sacrée.


🧭 Trouver sa place dans un monde qui nous éparpille

Dans un monde qui court, qui déconnecte, qui digitalise, qui uniformise, le Healing Haka nous rappelle la sagesse du vivant. Il nous rappelle que :

  • nous avons besoin de rituels simples,

  • nous avons besoin de mémoire et de transmission,

  • nous avons besoin d’un cadre spirituel pour nous ancrer,

  • que cette quête doit se faire en conscience, dans le corps, dans le souffle.

« Chaque année, on se pose la question : veut-on continuer ? En tant que couple, en tant que co-créateurs, en tant qu’enseignants. C’est ça, la vraie conscience : choisir à nouveau, chaque année. »


🌸 Une vision pour le futur : incarner le sacré

Leur rêve ? Fonder un lieu où chaque danse, chaque chant, chaque transmission puisse prendre corps. Un espace pour :

  • faire vivre les danses sacrées comme des géométries vivantes,

  • accueillir les élèves du monde entier,

  • co-créer des temples de lumière à ciel ouvert,

  • et continuer à semer les graines d’un monde habité par l’âme.

« Le nouveau monde ne viendra pas d’un gouvernement. Il viendra de chacun d’entre nous, qui osons créer, incarner, rêver. »




Chamane Mauri

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