Cher lecteur, Chère lectrice,
En ce lundi matin frileux, j’ai une envie de partager avec vous un moment d’exception :
Alors que le jour peine à se lever, mon réveil sonne, il est temps pour moi de démarrer ma journée.
Mon corps encore tout endormis par ses six heures d’inactivité refuse d’obéir. A chaque tentative ayant pour but de lever mon corps, je suis irrémédiablement attiré sous la couette… il y fait chaud, mon corps y est comme en apesanteur, léger et détendu, c’est comme une petite mort, un sentiment de plénitude totale qui anéantit toute envie de le quitter.
Mon lit c’est un peu mon espace,ma douce régression, en position fœtale, je me blottis dans les bras de Morphée qui m’enlace et me câline. C’est ici loin du froid, des contraintes quotidiennes et du bruit que chaque matin je savoure ce sentiment de fatigue, cette flemme inchangée depuis mes 6 ans et l’entrée au cp.
Quelque soit notre age, notre culture ou notre position sociale, nous sommes tous les même alors que sonne l’heure du lever. C’est certainement le moment le plus pénible de la journée et comme Prométhée, nous devons chaque jour surmonter cette épreuve, mais dites vous que si difficile à surmonter soit ce moment, il est la preuve incontestée de votre volonté et l’un des rares moments ou vous vous sentez vivant. C’est sur ces mots que j’éteins la lumière et vous laisse rêver en paix…
